QUE FAIRE DANS UN SALON DU LIVRE QUAND LES VISITEURS MANQUENT A L’APPEL ?

 

Personne n’a jamais réussi à savoir pourquoi, mais pourtant, cela peut arriver. Et ce n’est pas la faute des organisateurs qui ont battu le rappel de tous les médias locaux quelques semaines avant, ni celle de la localisation du salon qui est bien signalé et comporte un grand espace de parking, ni même celle des auteurs qui ont, au moins pour certains d’entre eux, une notoriété locale.

Devant ces allées vides, inutile de s’interroger ou d’épiloguer, nul n’a jamais compris d’où vient ce phénomène : un salon du livre sans visiteurs. Aussi nous allons plutôt nous demander à quoi les auteurs en mal de lecteurs potentiels vont pouvoir occuper leur journée.

Certains téléphonent, répondent à leurs courriels ou explorent les réseaux sociaux. D’autres lisent ou encore discutent avec leurs voisins. Ce sont des passe-temps possibles évidemment.

Sur certains salons, des conférences ont été organisées. Ce serait sympa que les auteurs aillent écouter les pauvres conférenciers, qui, eux non plus, n’ont pas de public. Et en plus les écrivains pourraient peut-être ainsi découvrir là des horizons insoupçonnés. Qui renouvelleraient leur inspiration et cartonneraient dans leur futur roman, qui sait…

Si aucun conférencier ne se pointe à l’horizon, les auteurs pourraient envisager de monter eux-mêmes sur scène afin de se présenter les uns aux autres, tour à tour. De présenter aussi un de leur ouvrage, voire d’en lire quelques pages à haute voix. Ce genre d’activités fait passer le temps plus vite et permet de créer une grande convivialité et même de se faire de nouveaux amis. Grâce à cela on peut même bâtir au pied levé des projets communs jamais envisagés auparavant. Comme par exemple
: composer un roman à quatre mains, lancer un café littéraire, organiser une séance de dédicaces sur un marché local, monter un syndicat pour exiger des droits d’auteur plus élevés ou bien encore trouver un lieu pour faire des lectures tous les mois… Il n’y a pas de limite à ce que l’on peut faire à plusieurs. Et réussir car on est ainsi plus fort que tout seul.

Mais enfin quel que soit le plaisir que les auteurs y prennent, il n’est pas à souhaiter que ce laboratoire d’idées s’éternise. Car ce dont les écrivains ont besoin, c’est de lecteurs… Ne pas se morfondre en les attendant passivement peut, peut-être, magiquement contribuer à les faire affluer.

Et vous ? Qu’en pensez-vous ?

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

PRIX GUILLAUME DE LORRIS 2024

2024 = DEUXIEME EDITION DU PRIX GUILLAUME DE LORRIS

UN ETRANGLEUR ET DES PRALINES...